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Ravaisson, Jean Gaspard Félix (1813-1900)

https://www.idref.fr/033130159

Philosophe et archéologue ; professeur à la faculté des Lettres de Rennes (1838-1840) ; chef de cabinet de Salvandy qui le nomme inspecteur général des bibliothèques (1845-1853) ; inspecteur général de l’enseignement supérieur et membre du Conseil de l’instruction publique (1853-1870) ; conservateur des Antiques au Louvre (1870) ; membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (1849) (Vapereau 1880). Maître des requêtes au Conseil d’État, agrégé de l’Université, ancien professeur à la faculté des lettres de Rennes, chef du secrétariat, faisant fonction de secrétaire-général du ministre de l’Instruction publique (Almanach 1845, p. 201). Membre du Conseil général des manufactures. Membre du Comité pour la publication des monuments écrits de l’Histoire de France et de la Commission du Catalogue général des manuscrits (Almanach 1844, p. 201-202). Place du Palais-Bourbon 6 (Almanach 1852, p. 187).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 172 verso, 173 verso, 185.

Reichmann, Alexandre

Papetier en gros ; M. Reichmann, à Paris, rue Saint-Benoît, 19. Le jury de 1834 avait honorablement mentionné les reliures mobiles. Les bibliothèques du roi, les cabinets de lecture, les grands clubs ont sanctionné cette innovation. Le jury a remarqué, cette année, les perfectionnements que M. Reichmann a apportés à son invention. [...] Le jury lui décerne une médaille de bronze. (Exposition 1839, III, p. 141). Papiers à dessiner et autres à l’usage des architectes, et articles de bureaux : Alexandre Reichmann, rue Saint-Benoît 19, près la rue Taranne, faubourg Saint-Germain ; fournisseur du Ministère des travaux publics[...] (Sageret 1841, p. 137). Attesté sur le chantier du Louvre, 1852-1857 (Isselin).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 93, 96, 98, 122 verso.

Reims (collège de)

Ancien hôtel des ducs de Bourgogne, le collège de Reims fondé en 1412 était situé rue de Reims, qui commençait rue des Sept-Voies (Valette) et finissait rue des Cholets. Celle-ci, perpendiculaire à la rue Cujas, séparerait de nos jours le lycée Louis-le-Grand de la bibliothèque Sainte-Geneviève (Hillairet). Réuni en 1763 au collège Louis-Le-Grand, vendu en 1807 au collège Sainte-Barbe, il disparut dans l’extension de ce dernier.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 4 verso.

Reims (rue de)

Reliant les rues des Cholets et des Sept-Voies, elle fermait au nord le quadrilatère occupé par la majeure partie du collège Sainte-Barbe. En partie absorbée, au profit de cet établissement et de son voisin Louis-le-Grand, lors des travaux conduits par Théodore Labrouste, elle disparaît complètement en 1880 dans le cadre des agrandissements de Lheureux. Commence à la rue des Sept-Voies aux n°s 18 et 20 ; finit à la rue des Cholets. Le dernier impair est 7 ; le dernier pair, 8. Sa longueur est de 110 mètres. 12e arrondissement, quartier Saint-Jacques. (Lazare,  p. 585).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 61.

Renaudot, Jules Joseph Jacques Victor (1804-?)

Entrepreneur de plomberie. M. Renaudot a exposé divers objets de plomberie bien préparés. Le jury lui accorde une citation favorable. (Exposition 1839, I, p. 410). M. Renaudot, zinc pour couvertures et autres ouvrages de bâtiment, rue de Grenelle-Saint-Germain 24 (Sageret 1841, p. 220). Né en 1804, plombier, rue de Grenelle-Saint-Germain 24 (Téchener 1861, p. 151).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 127 verso, 128, 136 verso, 138, 140 verso, 146 verso, 148, 148 verso, 170 verso, 175, 180 verso, 184, 184 verso.

Renneberg

MM. Renneberg et Cie, fabricants de terres cuites au Petit-Montrouge, route d’Orléans no 113. Ces fabricants se présentent pour la première fois [...]. La terre [...] résiste à l’intempérie des saisons, ainsi que cela est bien établi par les statues exposées à l’Hôtel de ville de Paris, qui ont été exécutées par cette maison. Cette fabrique n’a plus l’activité qu’elle déployait avant février, mais elle fait cependant de louables efforts pour soutenir une réputation bien acquise[...] (Exposition 1849, II, p. 845-846 : médaille d’argent).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 152 verso, 154 verso.

Renoux

(Sic pour ?) 
Renaux Joseph Prosper (1793-1852) : architecte ; directeur des travaux publics de la ville d’Alès en 1819 ; architecte attaché au Conseil des bâtiments civils du département du Vaucluse (1825-1849) : restaurateur de l’arc romain d’Orange (1826-1829) sous les ordres d’Augustin Caristie ; membre de la Société française d’archéologie (1842) ; architecte attaché à la Commission des monuments historiques (1843-1849) ; architecte diocésain d’Avignon (1849-1851) (Répertoire des architectes diocésains [RAD])
Renaud Édouard (1808-?) : architecte élève d’Alavoine ; architecte de la ville de Paris (1849), contrôleur-général des travaux de la Ville et du département (1860). Rue Taitbout 42 (Annuaire 1845-1846, Liste des membres de la Société centrale, p. 323).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 114 verso.

Reynaud, François Léonce (1803-1880)

Architecte ingénieur formé aux Beaux-arts puis aux Ponts-et-Chaussées (1835) ; professeur d’architecture à l’École polytechnique (1837-1869) puis aux Ponts-et-Chaussées (1840, architecture civile) qu’il dirigera à partir de 1869 ; secrétaire de la commission des Phares et balises (1846-1878) ; architecte de la première gare du Nord (dite « embarcadère du Chemin de Fer du Nord » ou « embarcadère de Belgique »), inaugurée en même temps que la ligne Paris-Amiens-Lille en 1846 ; inspecteur général des édifices diocésains (1853-1856) ; auteur en 1850 d’un Traité d’architecture (Vapereau 1880 ; Brault). Place Bellechasse 17 (Sageret 1841, p. 15) ; Place Bellechasse 3 (Annuaire 1845-1846, Liste des membres de la Société centrale, p. 323) ; rue Saint-Dominique-Saint-Germain 94 (Almanach 1848-1850, p. 142).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 50 verso.

Richard

Sculpteur ornemaniste.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 134 verso.

Richer

Entrepreneur de vidanges, actif sur le chantier du Louvre, 1852-1862 (Isselin). Richer, vidangeur, rue des Filles-Saint-Thomas 13 (Cambon 1841, p. 348). Richer et Cie, entreprise générale de la vidange, bureaux rue des Filles-Saint-Thomas 13 place de la Bourse, l’établissement Petite Villette 44 route de Pantin (Sageret 1841, p. 218). Constituée le 28 avril 1847 par fusion de deux sociétés antérieures, la Compagnie Richer se spécialisa dans son usine de Bondy dans la production du sel ammoniacal, en s’approvisionnant aux vidanges de Paris (Lambert-Dansette, p. 220 et 426) ; A. Trébuchet cite les appareils de la maison Richer (système Huguin) comme satisfaisants ; mais, faute d’une ventilation convenable, ils produisaient de la mauvaise odeur dans certaines localités. (Trébuchet, p. 91).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 10 verso, 103, 122 verso.

Rivière

Un architecte du nom d’Alfred Rivière est attesté à Paris au milieu du XIXe s. par L’architecture privée au XIXe siècle de Daly et le Dictionnaire des monuments (dir. Marie-Christine Lauroa et Jean Colson, 1992) ; signalé par Bellier 1861 comme habitant au 10 rue d’Assas. Rivière, ingénieur voyer de la commune des Batignolles, rue de l’Église 16 aux Batignolles (Sageret 1841, Rubrique Ingénieurs civils, p. 86). Rivière Léon, agent voyer secondaire pour les cantons de Saint-Denis et Pantin, rue d’Enghien 22 bis, signalé par Bellier 1861 comme habitant au 47 rue de Verneuil. Ou Rivière, architecte entrepreneur et ingénieur civil, rue de Grenelle-Saint-Germain 117 (Annuaire 1845-1846, Liste des membres de la Société centrale, p. 323). Bellier 1861 signale encore Jules Rivière, au 55 boulevard de Sébastopol.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 102 verso, 111 verso, 112 verso.

Robin

Entrepreneur de chauffage installé 42 rue d’Angoulême-du-Temple sous la raison sociale Ledru, Robin et Cie - firme fondée en 1843 et produisant des tuyaux de tôle zinguée, agrafés ou étirés : cf. Exposition de produits agricoles et industriels (1849), Imprimerie nationale, 1850, t. 2, p. 418 ; la fabrique obtient à cette occasion une médaille de bronze (Lambert-Dansette, p. 29 et 408).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 146, 147, 151 verso.

Rohault de Fleury, Charles (1801-1875)

https://www.idref.fr/113871473

Architecte formé à l’École polytechnique puis élève de son père et de Lebas aux Beaux-arts ; chargé du Muséum d’histoire naturelle où il réalise notamment la Grande galerie (1833-1841), les cabinets de minéralogie et les serres ; architecte d’hôpitaux et hospices parisiens (1833) ; Rohault père, architecte, rue d’Aguesseau 12 et Rohault fils, architecte, rue des Saussaies 10 (Cambon 1841, p. 352) ; architecte-commissaire responsable du service des Bâtimens et Petite-voierie à la préfecture de la Seine (Almanach 1844, p. 856) ; vice-président du Conseil des bâtiments civils (1844-1846), de la Société centrale des architectes ; architecte du gouvernement attaché à l’Opéra de la rue Le Peletier (théâtre de la Nation (Almanach 1848-1850, p. 165)) ; gendre d’Hittorff (Bauchal ; Vapereau 1880). Rue d’Aguesseau 12 (Almanach 1843Liste des Experts commis habituellement par le Tribunal, p.  871), rue de Matignon 18 (ibidem, p. 974). Architecte du gouvernement, expert près les tribunaux, inspecteur général des Bâtiments civils, rue de Matignon 18 (Annuaire 1845-1846, Liste des membres de la Société centrale, p. 323 ; Liste des architectes-experts commis le plus ordinairement par les tribunaux dans le ressort de la Cour royale de Paris, p. 328).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 183 verso.

Roi

Autre(s) forme(s) du nom : Roy

Maître compagnon serrurier.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 112, 113, 118 verso, 120, 120 verso, 123 verso, 128 verso, 131 verso, 135, 140 verso, 144 verso, 145, 148 verso, 161, 164, 166 verso, 167, 167 verso, 172, 176 verso, 178, 179, 180 verso, 181, 186.

Romet, Fortuné

Économe agent-comptable de Sainte-Barbe de 1831 à 1849  (Quicherat).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 28 verso, 114 verso.

Rousseau

Nom porté par deux (frères ?) maçons.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 60 verso.

Rousseau, A.

Architecte vérificateur des travaux de la Ville de Paris et des Travaux publics ; architecte du ministère des Travaux publics, de l’Instruction publique, des Beaux-arts ; architecte des Bâtiments civils et du Palais national (Dugast-Parizet). Rousseau, architecte, Petite-rue-Saint-Pierre 16 (Cambon 1841, p. 355). Rue Mondovi 13 (Sageret 1841, p. 16), Rue Mondovi 3 (Annuaire 1845-1846, Liste des membres de la Société centrale, p. 323). Pour Bellier 1861, deux architectes portant ce patronyme résident respectivement au 17 rue Bonaparte et au 194 rue de Rivoli.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 134 verso.

Roussel, Henri François Michel (1826-?)

Entrepreneur de serrurerie. Roussel, serrurerie, rue Montaigne 12 (Sageret 1841,  rubrique Entrepreneurs des bâtiments de la Couronne p. 186 et 224). Travaillait avec Duban sur le chantier de restauration de la Sainte-Chapelle (1840-1849). Après sa mort, son fils et successeur sera adjudicataire sur celui du Louvre (1854-1863) (Isselin). Roussel fils (Henri-François), né en 1826, entrepreneur de serrurerie ; de la maison Roussel et Cie, rue Guyot 82 à Batignolles et rue Marsollier 23 ; charpentes en fer, etc. (Téchener 1861, p. 157). Nom d’une entreprise de forge et serrurerie qui emploie vers 1860 plus de 200 ouvriers dans le quartier de la Plaine-Monceau et se déplacera ensuite à Clignancourt (Lambert-Dansette, p. 33). Roussel, constructeur de charpentes métalliques aux Batignolles rue Cardinet, utilise dans ses ateliers deux chaudières à vapeur de 10 et 20 chevaux, deux machines à vapeur de 6 et 10 chevaux. Il emploie vers 1860 plus de 200 ouvriers. (Daumas, p. 162).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 5, 32 verso, 34 verso, 78 verso, 79, 79 verso, 80, 82, 82 verso, 83, 84, 85, 85 verso, 86 verso, 87, 87 verso, 88 verso, 89, 92, 92 verso, 94, 94 verso, 96, 96 verso, 97, 98 verso, 99, 100, 100 verso, 102 verso, 103, 103 verso, 104, 104 verso, 105, 105 verso, 106, 106 verso, 107, 108 verso, 109 verso, 110 verso, 111, 112 verso, 113, 113 verso, 114 verso, 118, 118 verso, 119, 120, 120 verso, 122, 122 verso, 123, 125, 126, 126 verso, 128, 128 verso, 140 verso, 146, 153, 160, 165, 165 verso, 166 verso, 167 verso, 172, 177, 179, 180, 180 verso, 187, 188, 188 verso.

Roussel

Inspecteur ordinaire des travaux d’entretien sous l’égide de Rohault de Fleury inspecteur général (Almanach 1843, p. 185) puis de Debret (Almanach 1847, p. 194), pour un secteur qui comprend notamment le Dépôt des marbres et le Panthéon ; affecté ensuite à la 4e circonscription, associé à Biet (Almanach 1848-1850, p. 165). Expert près les tribunaux, r. des Beaux-Arts 11 (Sageret 1841, p. 16) ; Rue des Beaux-Arts 11 (Cambon 1841, p. 356 ; Almanach 1843, Liste des Experts commis habituellement par le tribunal, p.  871). Inspecteur de Duban sur le chantier de l’École des Beaux-arts (Almanach 1846, p. 192). Pour Bellier 1861, deux architectes portant ce patronyme résident respectivement au 1 rue de Joinville-Villette et au 10 rue Vanneau.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 129, 159.