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Panthéon (place du)

ll était question depuis longtemps d’améliorer les abords du Panthéon ; l’administration municipale, de concert avec le gouvernement, vient d’arrêter un projet qui recevra sous peu son exécution. L’État doit prendre à sa charge : 1° la cession gratuite à la voie publique de tous les terrains nécessaires à l’achèvement des abords du Panthéon, moins ceux du prolongement de la rue Soufflot ; 2° l’acquisition des terrains à retrancher à cet effet des propriétés particulières ; 3° les travaux de nivellement et du pavage de la place du Panthéon ; 4° l’obligation de construire sur la partie non retranchable du bâtiment de l’ancien collège de Montaigu, un nouvel édifice destiné à la bibliothèque de Sainte-Geneviève ; 5° la cession gratuite à la ville de Paris du local actuel de cette bibliothèque pour être réuni au collège Henri-IV, et enfin la cession gratuite à la ville de Paris des terrains domaniaux situés à l’angle de la rue Clotaire et de la place du Panthéon. Les obligations à la charge de la Ville seront : 1° l’acquisition de la maison rue des Fossés-Saint-Jacques n° 13, pour la réunir aux terrains bordant la rue Clotaire et la place du Panthéon, et y construire la mairie du 12e arrondissement ; la construction du bâtiment de la mairie, avec façade symétrique à celle de l’École-de-Droit ; 3° le prolongement de la rue Soufflot jusqu’au jardin du Luxembourg, qui devra être exécuté dans le délai de quatre années à partir de la promulgation de la loi. (Lazare,  p. 523).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 2, 4, 7 verso, 9, 11 verso, 18, 22, 22 verso, 23, 30 verso, 33, 40, 46, 46 verso, 54 verso, 61, 74, 94, 97, 106, 108 verso, 118, 118 verso, 121, 129, 130, 145 verso, 150 verso, 174 verso, 186.

Cité(e) dans le Journal du déménagement au(x) folio(s) : 198.

Cité(e) dans les notes de l'édition du Journal des travaux au(x) folio(s) : 2, 18, 32, 83.

Pantin (Seine-Saint-Denis)

Voir l’entrée Pantin (chaux de) dans le Glossaire des termes techniques.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 30 verso.

Paravey, Charles (1801-1877)

Avocat et maître des requêtes au Conseil d’État, membre du Comité des travaux publics, de l’agriculture et du commerce (1838), du Comité de législation (1844), de la section du Contentieux (1850) ; membre puis président (1847) de la Commission consultative chargée d’administrer l’Institution des jeunes aveugles (Almanach 1843, p. 1002) ; rue des Petites-Écuries 38 bis (ibidem, p. 64) ; membre de la société libérale à visées démocratiques Aide-toi, le ciel t’aidera, fondée par Guizot en 1827 ; nommé à la Commission consultative instituée au lendemain du coup d’État du 4 décembre 1851 ; rédacteur au Globe, journal littéraire ; président du conseil d’administration de la Société de Sainte-Barbe fondée en 1841.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 8.

Parmain (Val-d’Oise)

Autre(s) forme(s) du nom : Parmin

Village du Val-d’Oise, arrondissement de Pontoise, canton de l’Isle-Adam. Voir l’entrée Parmain, parmin (pierre de) dans le Glossaire des termes techniques.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 85.

Pauwels, Louis Antoine

Ingénieur issu d’une famille d’industriels, pionnière de l’industrie gazière parisienne ; son père avait en 1821 initié une première société dénommée Pauwels aîné et Cie, puis en 1822 une seconde implantée au 20, rue de la Tour du Temple, devenue en 1829 la Compagnie Lacarrière. Louis-Antoine lui-même crée en 1820 la société Pauwels fils et Cie dont il construit l’usine en 1821 au 97 rue du Faubourg-Poissonnière : antique usine à gaz de Dubochet et de Pauwels, dont les gazomètres, enfermés dans une tour, donnaient une si étrange physionomie à ce quartier de Paris, ne présentant guère que des masures, des usines et des fondrières... (J. Gaudry, Notice nécrologique...,, p. 369) ; la société intègrera ensuite le capital de la première entreprise paternelle et deviendra en 1829 Compagnie Française. Pauwels fonde et dirige ensuite, avec le financier Vincent Dubochet, la Société Parisienne (1836) dont l’usine se situe 27 route de Choisy à Ivry (cette société fusionnera en 1855 avec les cinq autres entreprises qui se partageaient alors le marché de la capitale, donnant naissance à la Compagnie Parisienne d’éclairage et de chauffage par le gaz). Usine barrière d’Italie, bureaux rue du Faubourg Poissonnière no 175 (BSG ms. 3915-3920, f. 40 : en-tête de lettre imprimé) ; inventeur d’un « appareil gazo-compensateur » destiné à limiter les déperditions de gaz énormes de la Parisienne (dues aux déclivités du secteur de la capitale attribué à cette compagnie) et loué par le Conseil d’hygiène publique (Rapport général, p. 437). L’Exposition de 1839 distingue M. Pauwels à Paris, rue du Faubourg-Poissonnière 109. Les ateliers que M. Pauwels a créés à la Barrière Blanche, près Paris, pour la construction des grands mécanismes, ont mérité [...] toute l’attention du jury. (Exposition 1839, II, p. 61). Pauwels fils, machines à vapeur, hydrauliques et autres, rue des Poissonniers, barrière Poissonnière ; domicile rue du faubourg Poissonnière 109 (Sageret 1841, p. 9 et p. 335). Membre du Conseil général des manufactures (Almanach 1843, p. 197 ; Williot, p. 26-28). Voir aussi : Dubochet.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 188.

Pellechet, Auguste Joseph (1789-1874)

Élève de Dutriche ; nommé architecte du Comité de l’artillerie (1812) ; membre honoraire du Conseil des bâtiments civils (1841) ; auteur de la manufacture d’armes de Châtellerault (1845) et de plusieurs hôtels particuliers et tombeaux parisiens (Bauchal). Rue S. Lazare 31 (Sageret 1841, p. 15 ; Cambon 1841, p. 322) ; Rue Blanche 14 (Annuaire 1845-1846, Liste des membres de la Société centrale, p. 322). Rue Blanche 30 (Bellier 1861).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 109.

Perducet

Propriétaire d’une maison sise au 27 rue des Sept-Voies, mitoyenne de l’ancien collège de Marly qui doit céder la place au futur bâtiment d’administration. Premier adjoint au maire du 12e arrondissement en 1854 (Archives BSG). La famille Perducet, dont nous ayons évoqué le patriarche en établissant les états de service d’un des quais de l’île Saint-Louis, fait le commerce des vins depuis un siècle ; elle a fourni à Sainte-Barbe plusieurs générations d’élèves, qui, pour entrer à la pension ou en sortir, n’ont jamais eu que la rue des Sept-Voies à traverser, dans sa largeur modeste. MM. Perducet y sont encore propriétaires, aux nos 19 et 21, de l’ancien collège Fortet [...]. (Lefeuve, IV, p. 19). Perducet fils, vins, rue des Sept-Voies 25 (Cambon 1841, p. 323). M. Perducet, rue des Sept-Voies 27, M. Angelot avocat, rue Saint-Jacques 157, adjoints à la mairie du XIIe arrondissement (Almanach 1848-1850, p. 830).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 102 verso, 108 verso, 111, 111 verso, 112 verso, 120 verso, 144 verso.

Perrot

Contrôleur près la caisse municipale à la Préfecture de la Seine, Direction de la Comptabilité générale, 2e bureau dont les missions sont formation de budgets des départements, situation et comptes des dépenses des Ministères dont le Préfet est ordonnateur, et des fonds départementaux ; délivrance des mandats de paiement, caisse municipale, compte des fonds de retraite ; formation du budget de la ville de Paris, situation et compte des fonds de la Ville, sommier des revenus, contrôle des rentes sur la ville de Paris (Sageret 1841, p. 277). Chef à la Préfecture, quai d’Anjou 21 et Contrôleur près la caisse municipale, Mouton 1 (Cambon 1841, p. 325). Receveur des Domaines à la préfecture de la Seine pour les 11e et 12e arrondissements, domicilié rue Monsieur-le-Prince 45 bis (Almanach 1844, p. 936).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 26, 28 verso, 32.

Petit-Bourg (Évry, Essonne ; lieu-dit)

Ancien toponyme d’Évry, Essonne. Entre 1843 et 1858 a fonctionné à Évry Petit-Bourg un établissement original destiné à accueillir les mineurs délinquants. Il s’agit de la colonie agricole et pénitentiaire fondée par Régis Allier, alors membre d’une société de patronage parisienne. [...] Sont confiés à Petit-Bourg les enfants de la classe indigente et ceux qui sont pris en charge pour correction paternelle, originaires de la Seine et de la Seine-et-Oise. [...] Le 29 avril 1848, Ledru-Rollin [...] transforme la colonie en maison d’éducation correctionnelle pour les jeunes acquittés en vertu de l’article 66. (Anne-Marie Jouve et Anne Levrey, « La Colonie agricole et pénitentiaire de Petit-Bourg » dans La République confisquée ? 1848 en Essonne, Actes du colloque de Crosne, 21 et 22 novembre 1998, Grâne, Créaphis, 1999, p 161-179). Une charité intelligente inspira la fondation de la colonie agricole de Petit-Bourg ; des enfants pauvres du département de la Seine y étaient recueillis  ; les uns, dès l’âge de huit ans, étaient reçus dans la colonie même et s’y formaient aux travaux de l’agriculture ; d’autres, à douze ans, étaient placés en apprentissage, sous le patronage de l’association qui les surveillait et qui les maintenait sous sa tutelle jusqu’à l’âge de vingt ans. (E. Levasseur, Histoire des classes ouvrières et de l’industrie en France de 1789 à 1870, Paris, 1904, II, p.  286). Plus de cent jeunes garçons habitent actuellement Petit-Bourg, et y sont régis d’après des règles sages et qui semblent habilement combinées pour arriver à un bon résultat. Le but est, en partageant ces colons entre les travaux agricoles et les industries qui se rapportent plus particulièrement à la culture, de rappeler ainsi dans les campagnes trop délaissées, comme le disait M. Portalis à l’assemblée générale du 11 mai, "ce surcroît de population qui encombre nos cités, pèse sur elles, s’y abâtardit et y dégénère". (Dufau,  p. 116). Voir aussi le Dictionnaire d’économie charitable (tome 7 de l’Encyclopédie théologique), Paris, Migne, 1856, col. 124-127.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 78.

Philippon, P[ierre  ?] (1784-1866)

Élève de Ramée puis des Beaux-arts ; architecte de l’Institution des sourds-muets (1832) et simultanément de l’Institut des jeunes aveugles (1838), ainsi que d’un certain nombre d’établissements psychiatriques (Bauchal). Philippon, architecte, rue Saint-Lazare 24, Philippon jeune, architecte, rue de Grenelle-Saint-Germain 22, Philippon, du gouvernement, rue Saint-Lazare 24 et rue Neuve-Saint-Georges 10 (Cambon 1841, p. 327, p. 408). Philippon F., architecte du gouvernement, rue Neuve Saint-Georges 18  et  Philippon jeune, rue Jacob 52 (Annuaire 1845-1846, Liste des membres de la Société centrale, p. 322) ; Philippon de Lacroix Pierre-François-Nicolas, rue Saint-Georges 58 (Bellier 1861). Restaurateur du château Sainte-Honorine en périphérie du Havre (1857)  (Base Mérimée). Attesté en tant que professeur à l’école des Beaux-arts en 1863 (Répertoire des architectes diocésains [RAD]).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 181.

Picard, A.

Picard  fils, rue Grange-Batelière 3 (Sageret 1841, p. 15) ; architecte expert près les tribunaux, rue Grange-Batelière 3, bureau rue Bleue 3 (Annuaire 1845-1846, Liste des membres de la Société centrale, p. 322, Liste des architectes-experts commis le plus ordinairement par les tribunaux dans le ressort de la Cour royale de Paris, p. 328). Rue de la Monnaie 11 (Bellier 1861).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 102 verso, 103.

Pinardi

Fabricant de stuc ; actif sur le chantier du Louvre, 1858-1861  (Isselin).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 137, 154, 157, 157 verso, 160 verso, 182 verso.

Pinçon, Pierre (1802-1872)

Entré à la Bibliothèque Sainte-Geneviève comme employé en juin 1843 ; sous-bibliothécaire en 1846 ; bibliothécaire et surnuméraire en 1855 ; en retraite le 1er mars 1872 (Archives BSG). Auteur, avec Alfred de Bougy, d’une Histoire de la Bibliothèque Sainte-Geneviève (1847) et, avec Ferdinand Denis, d’un Nouveau manuel de bibliographie universelle (1857). Membre correspondant de la Société des sciences du département du Tarn-et-Garonne (Bougy 1847), qui donne p. 217 la liste de ses publications.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 136, 140, 171, 187, 188.

Cité(e) dans le Journal du déménagement au(x) folio(s) : 197.

Cité(e) dans la lettre au folio 201.

Cité(e) dans les notes de l'édition du Journal des travaux au(x) folio(s) : 136.

Pitié (hôpital de la)

Rue Copeau, près la rue Saint-Victor. Les malades sont reçus comme à l’Hôtel-Dieu. Cette maison est desservie par les sœurs de Sainte-Marthe. (Almanach 1843, p. 1008).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 76, 105, 105 verso.

Polini

Entrepreneur de chauffage. Polini Guidi, poëles, rue Saint-Denis 364 (Cambon 1841, p. 334) ; Polini Mauris, au palais de la Chambre des Pairs (Sageret 1841,  rubrique Poêliers fumistes, p. 172) ; Barbieri frères, successeurs de Polini-Guidi, rue Saint-Denis 364 (Sageret 1841,  rubrique Entrepreneurs de poêlerie, fumisterie et badigeonnage, p. 169).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 145, 154 verso.

Pouillet, Claude Servais Matthias (1791-1868)

https://www.idref.fr/033127441

Physicien, professeur à la Faculté des sciences (1816-1851) et à l’École Polytechnique (1830-1831), membre du Conseil de perfectionnement du Conservatoire et des écoles des arts et métiers (1831-1849), élu à l’Académie des sciences (1837). Député orléaniste du Jura (1837-1851). Pouillet, directeur au conservatoire des Arts et métiers (Cambon 1841, p. 336). Membre de la commission générale des chemins de fer au ministère des Travaux publics ; membre du Conseil de l’Université : M. Pouillet de l’Académie des sciences, professeur à la Faculté des Sciences, rue Saint-Martin 210 (Almanach 1847, p.  173 et p. 496) ; spécialiste des questions de chauffage ; rapporteur des sections Machines à vapeur et ateliers de construction, Instruments de précision, Éclairage et Chauffage à l’exposition de 1844 (Exposition 1844, Rapport général, p. 119, 479, 615, 922). Rue du Faubourg-Poissonnière 75 (Almanach 1848-1850, p. 468).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 154 verso.

Poulin

Charpentier.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 111.

Poully

Entrepreneur de menuiserie.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 78 verso.

Pradeux

Poseur.

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 46 verso, 48 verso.

Prestat, Edmond (1816-?)

Architecte formé aux Beaux-Arts, élève de Duban ; présentement à Marseille (Annuaire 1845-1846, Liste des membres de la Société centrale, p. 322).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 27 verso.

Prost

Vérificateur des Domaines à la préfecture de la Seine, domicilié rue Notre-Dame-de-Lorette 13 (Almanach 1844, p. 936).

Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 6, 7, 7 verso, 8, 8 verso, 14 verso, 28 verso, 33 verso, 40, 44.