Babonneau, Auguste
Autre(s) forme(s) du nom : Baboneau
Entrepreneur d’asphaltes ; actif sur le chantier du Louvre,
1856-1859 (Isselin). Société des mines d’asphalte du Val-de-Travers (Suisse), la plus riche et la
plus ancienne mine d’asphalte connue ; vente du minerai à des prix inférieurs à
ceux des concurrents ; entreprise de toutes espèces de travaux en asphalte
garantis et à des prix très modérés, pour trottoirs, couvertures, chapes de pont,
terrasses, sols d’églises et de casernes, bassins et conduites d’eau ; pour
travaux de fortifications, écuries, lieux d’aisance, etc. Direction rue Neuve des Mathurins 4
(Sageret 1841,
p. 21). En 1849, mention Honorable pour MM. Babonnau et Cie, avenue de l’Hôpital Saint-Louis n° 3, à Paris. Ont entrepris avec succès l’application du bitume asphaltique
dans les travaux publics et la distillation de l’asphalte. Le siège de
l’établissement est à Pontarlier (Doubs). Il emploie de 100 à 200 et 300 ouvriers,
et une roue hydraulique de 12 chevaux, et trois fourneaux. Il fabrique de 3 à 4
millions de kilogrammes de bitumes.
(Exposition 1849,
II, p. 451). MM. Auguste Baboneau et Cie, ou Compagnie
des mines d’asphalte de Valenciennes, de Chavaroche et autres, à Paris. [...]Dans l’usine du quai Jemmapes, cette
compagnie fait les huiles de houille, de boghead, de schiste, de résine, de
bitume, de suif, de tourbe, etc., qui sont employées à une foule d’usages. [...]Cette société exploite non seulement les mines du Val-de-Travers,
mais encore celles du Chavaroche près d’Annecy-le-Vieux (Savoie) et celles de
Bocca-Secca, aux environs de Naples.
(Exposition 1855,
p. 520-521).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 164, 165, 167, 170.
Badin, Pierre Adolphe (1805-1877)
Portraitiste et peintre de genre, élève des
Beaux-arts puis d’Édouard Picot ; directeur de la
manufacture des Gobelins réunie à celle de
Beauvais en 1848 sous l’égide du ministère du
Commerce et de l’agriculture, puis de celle de Beauvais après leur
dissociation (29 septembre 1850) (Bellier 1882 ; DBF ; Bénézit). Rue Coquenard 54
(Annuaire 1845-1846,
"Liste des membres de la Société centrale", p.
265).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 182.
Bagneux (Hauts-de-Seine)
Commune des Hauts-de-Seine. Voir aussi l’entrée Bagneux (pierre de) dans le Glossaire des termes techniques.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 20, 22, 110.
Cité(e) dans les notes de l'édition du Journal des travaux au(x) folio(s) : 107.
Bailly, Antoine Nicolas Louis (1810-1892)
https://www.idref.fr/107991233
Architecte formé par Debret et Duban puis aux Beaux-arts (1830) ; élève
de Labrouste ; inspecteur des travaux de la
ville de Paris (1834). Attaché à l’administration des Cultes en 1844, architecte diocésain de
Bourges, Valence et Digne (1850), puis Limoges (1875-1886) ; successeur de Labrouste à
l’Institut de France (1875) (Bellier 1882 ; DBF ; notice du Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle). Expert près les tribunaux, boulevard Bonne-Nouvelle 19
(Annuaire 1845-1846,
"Liste des membres de la Société centrale", p. 310 ; "Liste des
architectes-experts commis le plus ordinairement par les tribunaux dans le
ressort de la Cour royale de Paris", p. 327). Attaché aux travaux de la ville de Paris, expert près les tribunaux, rue Marie-Stuart 8
(Sageret 1841,
rubrique Architectes, p. 5).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 189.
Balze, Paul Jean Étienne (1815-1884)
https://www.idref.fr/129961663
Frère aîné de Raymond ;
peintre émailleur, élève d’Ingres aux
Beaux-arts ; auteur entre 1835 et 1850, en collaboration avec son
frère Raymond, de nombreuses copies de Michel-Ange et de Raphaël dont Ingres leur
avait fait obtenir commande ; rue d’Erfurth 3
(Bellier 1861). (DBF ; Bénézit).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 162, 164, 164 verso, 167 verso, 170, 170 verso, 171, 172, 173, 182.
Balze, Raymond Joseph Antoine (1818-1908)
Frère cadet et collaborateur de Paul ; peintre, élève d’Ingres aux
Beaux-arts (DBF). rue Rousselet 17
(Bellier
1882).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 153 verso, 154, 163 verso, 164, 165, 166 verso, 167, 167 verso, 172 verso.
Barbier
rue de Seine 41 et Mazarine 42
(Cambon 1841,
"Fonteniers" p. 562, "Plombiers" p. 688). Sageret 1841,
p. 186 recense sous ce nom trois entrepreneurs de
serrurerie, installés respectivement rue Simon-le-Franc 11
, rue Mazarine 42
et rue Saint-Bernard 17
; il signale également le second et dans la liste des "Plombiers, pompiers et
fontainiers" (p. 165) et comme servant de dépôt à des fabricants de ciment romain (p.
48) ; il indique également sous ce nom un plombier rue de Seine 41 ("Liste des Entrepreneurs des bâtiments de la Couronne", p. 224).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 145.
Barrière, François Jean-François (1786-1868)
https://www.idref.fr/026706849
Chef de la troisième division de la préfecture de la
Seine relative à l’instruction publique, aux hospices et hôpitaux, à la
garde nationale et au recrutement, rue de Seine-Saint-Germain no 14 bis
(Almanach 1843,
p. 832). Littérateur et publiciste, notamment critique littéraire au Journal des débats ; fondateur en 1821 de la Collection des Mémoires relatifs à la Révolution française, puis directeur
chez Didot de la Bibliothèque des Mémoires relatifs à l’histoire de
France pendant le XVIIIe siècle. (Dezobry ; DBF).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 189.
Barrot (?-1850)
Gardien des travaux.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 6, 11 verso, 25, 26 verso, 27, 36 verso, 44, 48 verso, 60 verso, 61, 66, 76, 80, 82 verso, 87 verso, 88, 89, 92 verso, 93, 103, 104, 104 verso, 105, 105 verso, 111, 113, 120 verso, 141, 141 verso, 145, 172, 176 verso, 177, 178 verso, 185.
Cité(e) dans les notes de l'édition du Journal des travaux au(x) folio(s) : 66.
Barrot (Madame) (?-1849)
Seconde femme du gardien Barrot, morte le 24 janvier 1849.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 86 verso.
Barthelot, Claude Philibert de (1781-1869 ; comte de Rambuteau)
https://www.idref.fr/075659328
Chambellan du palais (1809), préfet du Simplon (1811-1814) puis de la Loire, l’Allier, l’Aude et le Tarn-et-Garonne ; préfet de la Seine de 1833 à 1848 ; pair de France (1835), membre libre de l’Académie des beaux-arts (1843) (Dezobry).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 4, 5, 9.
Baudouin frères
Fournisseur d’asphaltes et bitume mosaïque barrière Saint-Jacques. Brevet d’invention de cinq ans en date du 23 octobre 1838 (déchu par
ordonnance du Roi le 1er janvier 1841) aux sieurs Baudouin
frères, à Paris, pour la fabrication des dalles, pavés, carreaux ou autres objets
analogues en bitume asphaltique
(Description des machines et procédés consignés dans les brevets d’invention, de
perfectionnement et d’importation dont la durée est expirée, et tous ceux dont
la déchéance a été prononcée, Tome 44, Paris,
Bouchard-Huzard, 1841, p. 159). MM. Baudouin frères, rue de la Tombe-Issoire no 23. L’établissement de MM. Baudouin frères, créé en 1835, s’est développé
rapidement ; il produit des cuirs vernis, des toiles cirées, des toiles
imperméables, [...]. La fabrique dont il s’agit fait pour 800 000
francs de produits et occupe environ 200 ouvriers
(Exposition
1839, III, p. 397). Sageret
1841 cite plusieurs fois l’entreprise : Dallage en asphalte naturel de Seyssel et du Val-de-Travers ; asphalte
artificiel ; rue de la Tombe-Issoire 23, hors la barrière
Saint-Jacques ; dépôt rue d’Enghien 37
(p. 21) ; Médaille d’argent à l’exposition de 1839, fournisseur de la Maison du roi,
des ministères de la guerre et de la marine ; tapis de pied et de table, en
toile cirée, de tous dessins et dans toutes les dimensions ; toiles
imperméables pour couvertures et stores ; bâches imperméables ;
seaux à incendie ; tuyaux pour pompes, en toiles imperméables et
autres ; toiles bitumées ; dallages, terrasses et revêtements en
bitume. Dépôt rue d’Enghien 37 ; caisse rue des Récollets 3 ; usine rue de la Tombe-Issoire 23, hors barrière
Saint-Jacques.
(p. 199). Il lui consacre une longue notice, sous la rubrique Produits bitumineux : Les nombreuses recherches auxquelles ont dû se livrer MM. Baudoin frères,
comme fabricants de cuirs vernis et de toiles cirées, dans l’étude de toutes les
matières hydrofuges pouvant concourir utilement à la fabrication des produits
imperméables de toutes sortes, les ont mis à même d’apporter à la composition de
ces produits, et particulièrement aux produits bitumineux, des améliorations
sensibles ; et la distinction dont ces fabricants ont été l’objet à
l’Exposition de 1839, où ils ont reçu la médaille d’argent, atteste le succès de
leurs efforts. Convaincus de cette vérité, qu’employées sans discernement, les
meilleures matières ne peuvent donner que des résultats imparfaits, MM. Baudouin
frères ne négligent aucune des précautions de détail qui peuvent assurer le succès
de leurs travaux. C’est ainsi que pour la confection des terrasses en bitume, ils
ont adopté un mode d’application à double couche à joints chevauchés qui rend
évidemment impossible la moindre infiltration ; en général ils ont soin,
dans la composition et dans l’application de leur asphalte, de l’approprier aux
exigences de la localité et à la nature même des travaux à exécuter. C’est donc
avec une pleine confiance que MM. les ingénieurs et architectes peuvent employer
cet asphalte qui se recommande par ce double avantage, de satisfaire à toutes les
conditions de durée et de solidité, et à offrir par la modicité de son prix une
économie notable sur la dépense. MM. Baudoin frères étant en même temps fabricants
de toiles cirées et de cuirs vernis, se chargent d’exécuter dans leur usine, sur
les dispositions les plus riches et même sur les dessins particuliers de MM. les
architectes, des tapis de pied en toile cirée d’un seul morceau, dans les plus
grandes dimensions et jusqu’à 20,00 de long sur 7,00 de large, etc., dans les
dispositions les plus riches. Suit la liste des prix
courants.
(p. 511-512). Voir aussi Turgan, VIII, p. 289-304. Depuis 1839, MM. Baudoin frères exploitent la mine de Seyssel et dirigent une
importante usine dans laquelle ils emploient le bitume à différents usages. Ils
occupent plus de 200 ouvriers, bitumiers, mosaïstes, terrassiers, paveurs,
menuisiers et forgerons. Le salaire de ces ouvriers varie de 3 fr. 50 centimes à 6
francs par jour. La production de l’usine de MM. Baudoin était représentée par le
chiffre de 24 000 francs en 1840, mais elle a dépassé 900 000 francs en 1855. [...]MM. Baudoin avaient exposé un système de fondation imperméable de
parquets avec lambourdes encastrées dans une nappe continue de bitume. La
disposition qu’ils ont adoptée préserve les parquets de l’humidité du sol en même
temps qu’elle leur conserve leur élasticité. Le prix de ce système de fondations
pour parquets est de 3 fr. 60 centimes par mètre carré. L’usine de MM. Baudoin est
surtout renommée pour ses mosaïques en bitume.
(Exposition
1855, p. 814-815). Actifs sur le chantier du Louvre, 1856-1857 (Isselin).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 174.
Benoît
Autre(s) forme(s) du nom : Benoist
Libraire rue Saint-Étienne-des-Grès 2
(Cambon 1841, p. 87).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 33, 40.
Bénouville
Entrepreneur de serrurerie ; faubourg du Roule 16
(Sageret 1841, p. 183). Actif sur le chantier du Louvre, 1853-1856
(Isselin).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 78 verso.
Berger, Jean Jacques (1790-1859)
Rue des Trois-Frères no 7
(Almanach 1843, p. 100). Avoué près le tribunal civil de la Seine (1819) ; maire du deuxième
arrondissement de Paris et député du Puy-de-Dôme à plusieurs reprises entre 1830 et
1846 ; soutien de la candidature à la présidence de Louis-Napoléon, qui le nomme préfet de la Seine le
20 décembre 1848, successeur de Rambuteau ;
sénateur en 1853 (DBF).
Cité(e) dans le Journal du déménagement au(x) folio(s) : 198.
Cité(e) dans les notes de l'édition du Journal des travaux au(x) folio(s) : 177.
Biet, Léon Marie Dieudonné (1785-1856)
https://www.idref.fr/146260228
Élève de Percier aux
Beaux-arts ; architecte de l’Institut, de l’Observatoire et de
l’ancienne Bibliothèque Sainte-Geneviève ; membre puis
inspecteur général du Conseil des bâtiments
civils (1838), chargé des travaux des départements ; co-auteur, avec
Gourlier et Grillon, du Choix d’édifices publics projetés
et construits en France depuis le commencement du XIXe
siècle, 1825-1852, 3 vol. (Bellier 1882 ; DBF). Rue des Petites-Écuries 15
(Annuaire 1845-1846,
"Liste des membres de la Société centrale" p. 310).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 109.
Bignat
Maître compagnon tailleur de pierre.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 86 verso, 92 verso, 166, 167, 171, 173, 174, 177, 177 verso, 178, 178 verso, 179, 182 verso, 183, 185 verso, 186, 187, 187 verso.
Bignat
Tailleur de pierre, frère du précédent.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 167, 178.
Bineau, Jean Martial (1805-1855)
https://www.idref.fr/145000575
Polytechnicien et ingénieur des Mines, attaché à la
préfecture de police en tant qu’ingénieur en chef des mines, chargé du service central de la partie
métallurgique et de l’exploitation des chemins de fer, rue Neuve-des-Mathurins 10
(Almanach 1843, p. 856) ; député du Maine-et-Loire (1841-1849) ; ministre des Travaux
publics du 31 octobre 1849 au 3 janvier 1851 ; ministre des Finances
(1852-1855) ; sénateur (1852) ; membre de l’Académie des sciences morales et
politiques (1855) (DBF ; Dezobry ; Dict. des ministres).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 192.
Blanc, Charles Alexandre Philippe Auguste (1813-1882)
https://www.idref.fr/027946649
Graveur et critique d’art, frère aîné du publiciste républicain Louis Blanc ; directeur de l’administration des Beaux-arts au ministère de l’Intérieur (1848-1850, puis 1870-1873) ; fondateur de la Gazette des Beaux-arts (1859) ; élu à l’Académie des beaux-arts (1868) puis à l’Académie française (1876) ; professeur au Collège de France (1878-1881) (Bellier 1882 ; DBF).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 162.
Blanchard-Berry
Sageret,
1841, p. 6 et Cambon,
1841, p. 96 signalent sous ce nom un architecte rue Saint-Dominique d’Enfer 9. Par ailleurs : Ce particulier se nomme Blanchard-Berry ; il demeure place du Panthéon, n° 2, dans la maison adjacente à la prison militaire de Montaigu ; lui seul, avec sa femme et une servante,
habitent cette maison ; il est employé, en qualité d’adjudant du génie, dans les
bureaux de M. Paulin quai Voltaire n° 7. [...] Le même Blanchard-Berry a son père, qui porte le même nom, et qui demeure à
Laigle, département de l’Orne.
(Année 1829,
I, p. 312).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 8, 8 verso, 14 verso, 20 verso.
Blanchet, Jean Baptiste (1811-1875)
Dit « Blanchet-neveu » ou « Blanchet-jeune » (pour le distinguer de « Blanchet-oncle », ancien frère lai génovéfain devenu bibliothécaire, mort en 1840 ou 1842). Nommé « cinquième employé » à Sainte-Geneviève en janvier 1836, bibliothécaire en mars 1839, secrétaire-trésorier en avril 1845 (Archives BSG ; Tableau des mutations survenues dans le personnel de la Bibliothèque Sainte-Geneviève depuis 1811 jusqu’en 1847 dans Bougy 1847).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 185.
Blouet, Guillaume Abel (1795-1853)
https://www.idref.fr/035156678
Architecte issu des Beaux-arts (1824), grand
prix de Rome (1821), spécialiste d’architecture antique ; architecte des
Bâtiments civils (1829), associé à la construction de l’Arc de
triomphe ; inspecteur général des Bâtiments civils, chargé des prisons (1837) ;
président de la Société centrale des architectes (1844 puis 1848) ;
professeur de théorie de l’architecture à l’Académie des beaux-arts
(1846) ; architecte du château de Fontainebleau (1848) ; membre de
l’Institut
(Bellier
1882 ; DBF). quai Voltaire 3
(Sageret 1841,
rubrique Architectes professeurs, p. 18) ; rue de Lille 17
(Annuaire 1845-1846,
"Liste des membres de la Société centrale" p. 311).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 35, 188 verso.
Boissel
Tailleur de pierre.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 132 verso, 133, 134 verso.
Boissel, Jean Marie Hercule (1795-1861)
Pharmacien militaire et homme politique ; adjoint au maire du
douzième - aujourd’hui cinquième - arrondissement sous la
monarchie de Juillet ; élu député de la Seine en 1841, 1842 et (unique candidat) 1846,
au titre de la gauche dynastique ; entré à la Constituante (juin 1848) où il vote avec
la droite ; membre de la commission municipale et départementale de la Seine et de la
ville de Paris après le 2 décembre 1851 (DBF). adjoint 12e arr., pharmacien, Saint-Victor 71
(Cambon 1841,
p. 99). Député (du douzième arrondissement), rue Guy-de-la-Brosse no 9
(Almanach 1843,
p. 100).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 114.
Bonadona
Autre(s) forme(s) du nom : de Bonadona
Fabricant d’appareils pour l’éclairage au gaz.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 159, 172 verso, 183 verso, 184, 184 verso, 185, 185 verso, 186, 189.
Bonaparte, Louis-Napoléon (1808-1873)
https://www.idref.fr/027274896
Empereur des Français. élu président de la République française le 10 décembre
1848, proclamé le 20 décembre
(Almanach 1848-1850).
Cité(e) dans les notes de l'édition du Journal des travaux au(x) folio(s) : 22 verso, 28 verso.
Boulay de La Meurthe, Henri Georges (1797-1858)
https://www.idref.fr/146621034
Homme politique ; colonel de la garde
nationale parisienne (1830-1848) ; libéral, élu à plusieurs reprises
député de la Meurthe ou des Vosges entre 1837 et 1848 ; président de la Société pour
l’instruction élémentaire (1842) ; remarqué lors de la répression de l’insurrection de
juin autour du Panthéon, il fut élu
vice-président de la République le 20 janvier 1849 grâce à
l’influence de Louis Napoléon ; président du
Conseil d’État, puis sénateur (1852). Rue de Vaugirard 58
(Almanach 1843,
p. 101). (Dezobry ; DBF).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 192.
Cité(e) dans le Journal du déménagement au(x) folio(s) : 196 verso.
Bouligeon
Autre(s) forme(s) du nom : Boulingaud, Bouligan, Bouligaud
Terrassier.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 18 verso, 24, 28 verso, 30, 31.
Bourgeois, Firmin
Inspecteur en premier pour le Louvre, les Tuileries et les dépendances
immédiates
(Sageret 1841,
p. 223). Architecte inspecteur des bâtiments de la Couronne, expert près les
tribunaux, rue Oratoire-du-Louvre 4
(Annuaire 1845-1846,
"Liste des membres de la Société centrale", p. 310 ; "Liste des
architectes-experts commis le plus ordinairement par les tribunaux dans le
ressort de la Cour royale de Paris", p. 327). Architecte de l’orangerie des Tuileries (1852) achevée par Visconti. Pour compléter l’historique du Louvre et des Tuileries pendant notre siècle,
nous rappelons le nom d’un architecte d’Amiens sur lequel nous ne possédons aucun
renseignement biographique : Firmin Bourgeois, qui fut inspecteur des bâtiments de
la Couronne à Versailles, à Saint-Cloud et à Compiègne, puis fut architecte au
palais des Tuileries de 1849 à 1853 et fit exécuter, en cette qualité, l’orangerie
sur la terrasse du bord de l’eau.
(Brault).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 188.
Bouvin, Dominique
« Cinquième employé » à la Bibliothèque Sainte-Geneviève en janvier 1838, sous-bibliothécaire en mars 1839 (Archives BSG ; Bougy 1847).
Cité(e) dans le Journal du déménagement au(x) folio(s) : 196 verso, 197.
Cité(e) dans la lettre au folio 201.
Brotonne, Frédéric Pascal de (1797-1865)
https://www.idref.fr/033638241
Entré à la Bibliothèque
Sainte-Geneviève en 1819 comme « employé » ; nommé « sous-bibliothécaire
économe chargé des écritures » (1828), conservateur-adjoint (1835), conservateur
(1837), administrateur-adjoint (1851) puis administrateur en remplacement de Martin de Lancy (1856) (Archives
BSG ; DBF). M. de Brotonne fils [...] prend rang après son père
en tant que commis en janvier 1819, devient sous-bibliothécaire économe en
juillet 1828, conservateur-adjoint en janvier 1836, « sixième conservateur » en
novembre 1837 (Bougy
1847). Rue Sainte-Clotilde 1
(Cambon
1841, p. 112).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 145, 185, 188 verso, 189 verso.
Cité(e) dans le Journal du déménagement au(x) folio(s) : 197.
Brou
Entrepreneur de serrurerie ; rue Hauteville 23
(Sageret 1841, p. 188).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 78 verso.
Brunet
Rue Saint-Maur-Popincourt 88 ou faubourg Saint-Martin 90 ? (Sageret
1841, p. 188). H. Chagot Brunet et Cie, entrepreneurs rue de la Bienfaisance Paris
(Ms. 4273(25), F18190 : Rayonnages en fer de
l’épi central de la grande salle de lecture).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 56.
Bruzard, Auguste Félix (1796-1855)
Architecte formé à l’École polytechnique,
élève de Guénepin (1819-1820). Avocat aux conseils du roi, membre de la Commission
permanente de salubrité près la Préfecture de
policeet des Conseils de la Préfecture
(Sageret 1841,
p. 302). Architecte divisionnaire de la préfecture de Police
(1837-1846), responsable d’un bureau de petite voierie ; à ce titre, succède à
Rohault de Fleury au Conseil de salubrité
publique : membre de la commission d’étude sur l’éclairage au gaz constituée par
Delessert préfet de la Seine en 1845
(Williot, p. 224, 262). Architecte en chef de cette
administration de 1847 à 1855 (Bauchal ; Brault ; Trébuchet, p. 26-27). Rue du Petit-Bourbon 5
(Cambon 1841, p. 406 ; Almanach 1843, p. 855 ; Almanach
1845, p. 874). Rue des Petits-Augustins 15
(Sageret 1841, p. 304 ; Annuaire 1845-1846 :
"Liste des membres de la Société centrale", p. 312 ; "Liste des
architectes-experts commis le plus ordinairement par les tribunaux dans le
ressort de la Cour royale de Paris", p. 327).
Commissaire de la petite voierie
, même adresse (Almanach
1848-1850, p. 830).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 61.
Burlet
Entrepreneur de peinture. Voir, dans le fonds Labrouste de la
BSG, les bordereaux récapitulatifs des mémoires remis par les entrepreneurs
(25 avril 1849 ; 9 février 1850 ; 19 octobre 1850 ; 15 mai 1851). S’agit-il de Boulet, rue du Faubourg-du-Roule 30
(Sageret 1841 , p. 151) ?
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 185, 186.
Butte-aux-Cailles
Actuellement quartier du 13e arrondissement de Paris, sur le territoire de la commune de Gentilly jusqu’en 1860. Voir aussi l’entrée Butte-aux-Cailles (libages de la) dans le Glossaire des termes techniques.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 31.