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Bibliothèque virtuelle Henri Labrouste

24 juilletOn continue. Le matin M. Courtépée prend des attachements en pierre tendre avec M. Violet. À 3 heures M. Laudin vérifie les attachements de pierre dure avec le commis de M. Violet. Ces parties ne sont plus accessibles. Les inspecteurs se plaignent que les échafauds qu’on fait exprès ne présentent pas de sécurité.
25 juilletOn continue comme les jours précédents.
26 juilletDimanche. On a continué. Dans la journée un accident grave est arrivé. Une pierre sur le chariot du chemin de fer a heurté une échasse et a été renversée. Deux bardeurs ont été entraînés mais n’ont pas eu de mal. L’un deux, Gilbert1 a eu le bras déchiré. La pierre en tombant a brisé l’échafaud et a fait quelques dégâts à la fosse d’aisance sur laquelle elle est tombée.
27 juilletOn a continué. J’ai été au ministère pour le mémoire acompte de M. Violet. Je me suis entendu avec M. Guillemot. J’ai vu M. de Noüe à qui j’ai parlé de l’adjudication de serrurerie non encore approuvée.
28 juilletOn a continué. Le soir j’ai reçu la lettre du ministre qui approuve l’adjudication du 13 juillet par laquelle M. Roussel est déclaré entrepreneur de serrurerie et M. Mathérion entrepreneur de menuiserie de la bibliothèque.
29 juilletLes travaux sont suspendus à midi par l’entrepreneur à cause de la fête de l’anniversaire de la révolution de Juillet2.
30 juilletOn continue la pose des assises. M. Courtépée fait savoir qu’il est malade et qu’il ne viendra pas.
31 juilletOn continue comme les jours précédents. Rien de nouveau.

1. Un bardeur du nom de Jean-Baptiste Gilbert est attesté sur le chantier du Louvre entre 1841 et 1853.

2. Sur le lustre particulier de la commémoration de 1846, cf. G. de Bertier de Sauvigny, La France et les Français vus par les voyageurs américains 1814-1848, p. 236-237.