15 novembreOn continue sur les murs de refend seulement. Rien de
nouveau.
16 novembreDimanche. Le matin à 7 h ½ un accident grave est arrivé. On allait poser une des pierres en 2e assise sur les contreforts n° 12 sur la rue des Sept-Voies. Elle était bardée par Babet poseur, les deux Rousseau maçons et Demargne Alexis garçon. La pierre a déversé et a entraîné dans sa chute le jeune Demargne qui est tombé et s’est cassé la cuisse et fracassé la tête. Cet ouvrier a été visité de suite par M. le médecin de Sainte-Barbe qui s’est trouvé là par hasard. Barrot a demandé de suite un brancard chez le commissaire de police1 et le blessé a été transporté à l’Hôtel-Dieu. Il n’y avait personne au bureau de l’entrepreneur et le maître-compagnon Maréchal était lui-même absent momentanément. À 10 heures j’ai écrit à M. Georges pour lui annoncer cet accident et la lettre n’est partie que le soir.
17 novembreOn ne fait presque rien. J’apprends que le jeune Demargne est mort ce matin à l’Hôtel-Dieu.
18 novembreIl pleut on ne fait rien, je fais le déménagement du bureau. Aucun inspecteur n’est venu.
19 novembreOn est installé dans le nouveau bureau rue des Sept-Voies. On reprend la pose sur la rue des Sept-Voies. À 3 heures je vais à l’Hôtel-Dieu et j’assiste dans l’église de Saint-Julien-le-Pauvre au service de Demargne mort lundi. Tous les ouvriers ont assisté à l’enterrement conduits par Maréchal, maître-compagnon, oncle de Demargne. Étaient avec moi M. Savoyen 1er commis de l’entrepreneur et Barrot.
20 novembreOn continue à poser l’assise de 1 mètre de haut sur la façade de la rue des Sept-Voies. À 3 heures je reçois la visite de M. Carteaux2 relativement à l’ouvrier blessé dimanche et mort lundi. Le soir je fais porter à M. Carteaux une [...]
16 novembreDimanche. Le matin à 7 h ½ un accident grave est arrivé. On allait poser une des pierres en 2e assise sur les contreforts n° 12 sur la rue des Sept-Voies. Elle était bardée par Babet poseur, les deux Rousseau maçons et Demargne Alexis garçon. La pierre a déversé et a entraîné dans sa chute le jeune Demargne qui est tombé et s’est cassé la cuisse et fracassé la tête. Cet ouvrier a été visité de suite par M. le médecin de Sainte-Barbe qui s’est trouvé là par hasard. Barrot a demandé de suite un brancard chez le commissaire de police1 et le blessé a été transporté à l’Hôtel-Dieu. Il n’y avait personne au bureau de l’entrepreneur et le maître-compagnon Maréchal était lui-même absent momentanément. À 10 heures j’ai écrit à M. Georges pour lui annoncer cet accident et la lettre n’est partie que le soir.
17 novembreOn ne fait presque rien. J’apprends que le jeune Demargne est mort ce matin à l’Hôtel-Dieu.
18 novembreIl pleut on ne fait rien, je fais le déménagement du bureau. Aucun inspecteur n’est venu.
19 novembreOn est installé dans le nouveau bureau rue des Sept-Voies. On reprend la pose sur la rue des Sept-Voies. À 3 heures je vais à l’Hôtel-Dieu et j’assiste dans l’église de Saint-Julien-le-Pauvre au service de Demargne mort lundi. Tous les ouvriers ont assisté à l’enterrement conduits par Maréchal, maître-compagnon, oncle de Demargne. Étaient avec moi M. Savoyen 1er commis de l’entrepreneur et Barrot.
20 novembreOn continue à poser l’assise de 1 mètre de haut sur la façade de la rue des Sept-Voies. À 3 heures je reçois la visite de M. Carteaux2 relativement à l’ouvrier blessé dimanche et mort lundi. Le soir je fais porter à M. Carteaux une [...]