Taunay, Thomas Marie Hippolyte (1793-1864)
Poète et dessinateur ; fils de Nicolas Taunay, peintre-émailleur à la manufacture de
Sèvres ; répétiteur du cours d’histoire et de belles-lettres à
l’École polytechnique (1823-1830) ; entré à la Bibliothèque Sainte-Geneviève en 1838 comme « troisième employé » ; rapidement nommé sous-bibliothécaire préposé à la garde et au récolement des cartes, estampes et manuscrits [...] dont il sera tenu des catalogues séparés, puis
bibliothécaire aux manuscrits et livres rares,
spécialement garde des estampes (1841)
(Archives du personnel : dossiers nominatifs). Troisième employé en janvier 1838, sous-bibliothécaire en mars 1839,
bibliothécaire en mai 1841 ; remplace M de Vimeux, décédé ; attaché au cabinet
des livres rares de la bibliothèque en qualité de bibliothécaire, garde des
estampes.
(Bougy 1847,
p. 214). Rue des Postes
(Bellier
1861).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 145, 163, 165, 166 verso, 174, 185, 188 verso.
Cité(e) dans le Journal du déménagement au(x) folio(s) : 196.
Teste, Jean (1780-1852)
Avocat, représentant du Gard à la Chambre des Cent-jours puis
proscrit par Louis XVIII, il retrouve son siège après la révolution de Juillet.
Ministre du Commerce en 1834, de la Justice en 1839 puis des Travaux
publics en 1840. C’est sur son initiative qu’est votée, en 1842, la loi
sur les chemins de fer qui établit un réseau de neuf lignes et opte pour un régime
mixte qui associe État et compagnies privées pour leur financement. Pair de France et
président à la Cour de cassation, il est condamné à trois ans de prison pour
corruption en 1847 (Dictionnaire des
ministres ; Dictionnaire des parlementaires,
p. 384-386). Rue de Provence 61
(Almanach 1844,
p. 351), rue de Lille 81 bis
(Almanach 1845,
p. 361).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 4, 4 verso, 8 verso.
Cité(e) dans les notes de l'édition du Journal des travaux au(x) folio(s) : 10 verso.
Têtu, Joseph Marie (1814-?)
Tetu, bois à brûler, rue Saint-Dominique 144
et Tetu, bois à brûler, rue de l’Université 137
(Cambon 1841,
p. 375). rue Saint-Dominique Saint-Germain 144
(Sageret 1841,
Rubrique
Marchands de bois pour charpente, sciage et tous autres bois
connus sous la dénomination de bois carrés, marchands en gros, p. 16). Né en 1814, marchand de bois à brûler, rue de Varennes 54 ; membre du Conseil d’escompte du Comptoir d’escompte
(Téchener 1861,
p. 167).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 174.
Thierry
Architecte. Inspecteur de Jacques Lacornée sur le chantier du ministère des
Affaires étrangères (Almanach
1846,
p. 193). Répertoires et annuaires évoquent tour à tour : Thierry Ch., arch. expert, rue Tronchet 25
et Thierry Ch., architecte ingénieur
(Sageret 1841,
p. 17 et 19) ; Thierry Ch., Ponthieu 1
et Thierry J.-D., inspecteur, rue Sainte-Apolline 15
(Cambon 1841,
p. 376 et 408) ; Thierry, rue d’Orléans-Saint-Marcel 5
, Thierry Jules, architecte, ancien
inspecteur de l’Arc de triomphe, auteur d’un ouvrage sur ce monument, rue Sainte-Apolline 15
, Thierry Alexandre, rue de l’Échiquier 12
et enfin Thierry J.-D.
(Annuaire 1845-1846,
Liste des membres de la Société centrale, p. 324, Liste des
architectes-experts commis le plus ordinairement par les tribunaux dans le
ressort de la Cour royale de Paris, p. 328).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 79.
Thierry
Sculpteur ornemaniste, actif sur le chantier du Louvre (Isselin).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 138.
Thobois, Julien (1825-?)
Architecte, élève de Labrouste. Dessinateur attaché à l’Encyclopédie d’architecture, pour laquelle il œuvre entre 1851 et 1860. Durant cette période, il livre essentiellement des dessins relatifs aux bâtiments érigés par Labrouste : bibliothèque Sainte-Geneviève et bibliothèque impériale (Garric-Le Cœur, p. 188-194).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 178 verso.
Tonnerre (Yonne)
Commune de l’Yonne. Voir l’entrée Tonnerre (pierre de) dans le Glossaire des termes techniques.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 136, 153 verso.
Tranchant, A.
Sculpteur ornemaniste ; actif sur le chantier du Louvre (Duban ; Isselin).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 136.
Travaux publics (ministère des)
Situé dans la rue Saint-Dominique-Saint-Germain n° 58, 10e
arrondissement, quartier du Faubourg Saint-Germain. Les bureaux de ce ministère ont été établis dans les bâtiments de
l’Hôtel Molé, en vertu d’une ordonnance royale du 10 septembre 1839. Les principales attributions de ce
ministère sont ainsi classées : routes, ponts, police du roulage, navigation et
ports, usines, dessèchement des marais, chemins de fer, mines, bâtiments civils et
monuments publics.
(Lazare,
p. 42). Voir aussi Bruno Pons, « Duban et l’installation du Ministère des
Travaux publics à l’hôtel Molé (1839-1842) » dans Félix Duban..., p.
189-190.
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 33 verso, 59 verso, 74, 78 verso, 86, 89.
Cité(e) dans les notes de l'édition du Journal des travaux au(x) folio(s) : 15, 28 verso, 30 verso.
Travers, Paul Louis
Entrepreneur de serrurerie qui travailla régulièrement pour
Duban (notice concernant Jacques Louis le père et Paul-Louis le fils dans Duban, p. 60 n. 68) ; Travers fils, à Paris, rue du Faubourg-Poissonnière 122 [...], modèles de
serres chaudes, d’orangerie et de galerie avec échantillons en barres et
échantillons d’assemblage, Mention Honorable 1839
(Exposition 1844, Catalogue
officiel n° 2842) ; Louis Travers fils, rue du Faubourg-Poissonnière n° 146 à Paris. Il a présenté à l’exposition : 1) le comble en fer de la
halle de la Douane à Paris, rue Samson, 2) la coupole mobile de l’Observatoire de
Paris, 3) différentes serres.
(Exposition 1849, II, p. 102 : médaille
d’or). Ce que confirme Téchener,
p. 167 : né à Paris en 1814, serrurier, rue du Faubourg-Poissonnière, n° 146 ; médaille d’or à l’exposition de 1849 ; médaille de prix à Londres en
1851 ; médaille de première classe à l’Exposition universelle de Paris en
1855
. Actif sur le chantier du Louvre, 1852 (Isselin).
Cité(e) dans le Journal des travaux au(x) folio(s) : 5, 78 verso.
Trélat, Ulysse (1795-1879)
https://www.idref.fr/029122406
Médecin et homme politique, membre actif du mouvement libéral sous la Restauration puis sous la monarchie de Juillet ; maire du douzième arrondissement de Paris et colonel de la cavalerie de la Garde nationale, représentant du Puy-de-Dôme à la Constituante et vice-président de l’Assemblée nationale en 1848 ; ministre des Travaux publics du 12 mai au 18 juin de cette même année pour la Commission exécutive ; membre du conseil municipal de Paris (1871-1874) (Vapereau 1880).
Cité(e) dans les notes de l'édition du Journal des travaux au(x) folio(s) : 126, 127, 129.
Trélat, Émile (1821-1907)
https://www.idref.fr/03375974X
Fils du ministre des Travaux publics
Ulysse Trélat ; architecte formé à
l’École centrale des Arts et manufactures ; collaborateur
occasionnel de Visconti avec lequel il est, le 19
mai 1848, chargé d’élaborer un projet de rénovation du Louvre ; professeur de
construction civile au Conservatoire des arts et métiers (1854) et co-fondateur de
l’École centrale d’architecture de Paris, en réaction contre le modèle des
Beaux-arts (1865) ; architecte en chef du département de
Seine-et-Marne, puis de la Seine (1871) ; membre de la Société centrale des
ingénieurs civils en 1848, domicilié à Melun d’après la liste des membres
en 1849 (Vapereau
1880 ; Bellier 1882, II, p. 589). Rue de la Tour-d’Auvergne 37
(Bellier 1861).
Cité(e) dans les notes de l'édition du Journal des travaux au(x) folio(s) : 127.
Trémisot
Chef à la Préfecture, rue Saint-Louis-Marais 31
(Cambon 1841,
p. 381). Préfecture du département de la Seine, Deuxième division,
service des Eaux, du Pavé de Paris, de la Grande-voierie et du plan d’alignement
de Paris, Premier bureau : M. Trémisot, chef, rue Saint-Louis-au-Marais n° 31
(Almanach 1843,
p. 830 ; Picattier,
p. 124). Troisième division, Ponts et chaussées, Eaux et Pavé de Paris, Grande
voierie, Travaux d’architecture : M. Trémisot, chef, rue de la Ferme-des-Mathurins 13
(Almanach
1848-1850,
p. 818). Trémisot avait épousé une fille de Lemaire, receveur municipal, auquel il
succéda. C’était un ami intime d’Armand Marrast ; cette liaison lui permit de
prévenir beaucoup de fautes et de faire réaliser plusieurs améliorations. De 1848
à 1854, il exerça le contrôle du service des ponts et chaussées, la direction des
travaux d’architecture, de voierie et de viabilité dans Paris.
(Des Cilleuls,
II, p. 521-522). Membre des commissions d’étude sur l’éclairage au gaz successivement
constituées par le préfet de la Seine en 1835, 1842 et 1852 (Williot,
p. 160, 224, 239).
Cité(e) dans le Journal du déménagement au(x) folio(s) : 198.