15 juilletIl pleut toute la journée, comme la veille. Le chantier est fermé, j’ai travaillé au bureau. Le soir, j’ai été prévenu par Barrot qu’il y avait eu quelques éboulements dans la fouille près le mur de Sainte-Barbe. J’y ai été et en effet la terre était fendue au loin. J’ai écrit à M. Lefaure pour le prévenir et l’engager à faire ce qui était nécessaire à la conservation des travaux exécutés ; et j’ai écrit à Sainte-Barbe pour inviter à ne pas occuper les salles qui avoisinent la fouille.
16 juilletIl pleut toute la journée. Ce matin j’ai vu M. Felber1 et quelques charpentiers ; on s’occupe d’étayer de nouveau et de soulager la berge en éloignant les pierres. À 4 h j’ai envoyé au ministère par Barrot les pièces nécessaires à l’adjudication et à M. Guillemot les modèles qu’il m’a prêtés pour cela.
17 juilletOn continue à étayer. Rien de nouveau.
18 juilletLe matin M. de Noüe est venu chez moi, nous avons parlé des travaux. On ne fait rien sur le chantier.
19 juilletOn ne fait rien sur le chantier, il a plu. M. Miller est venu le matin, je ne l’ai pas vu. J’ai envoyé au ministère les mémoires de mars et avril réglés par M. Dessalle.
20 juilletOn ne fait rien sur les travaux. J’ai vu M. de Noüe à son cabinet. M. Lefaure y est venu. Et après des explications il a été convenu que, les travaux n’ayant été suspendus que pour des faits personnels aux inspecteurs et à l’entrepreneur, les travaux seraient repris aux conditions du passé ; et j’ai été autorisé à dispenser de paraître sur le chantier ceux des agents qui avaient à se plaindre personnellement de M. Lefaure.
21 juilletDimanche. J’ai écrit à M. Lefaure de reprendre les travaux demain lundi et j’en ai donné avis à ceux des agents du bureau qui ne sont pas venus hier samedi.