[...] 5 francs1 à l’ouvrier
terrassier qui est arrivé au fond du puisard. Je lui
avais promis, non parce qu’il était exposé car tout
était bien étayé mais parce qu’il avait beaucoup de gêne
pour travailler.
10 juilletOn continue. À 3 h Champigneulle d’abord, et les inspecteurs ensuite ont eu avec M. Lefaure des explications très vives, qui ont été suivies par M. Lefaure d’injures et même de menaces, qui ont nécessité ma présence. Je suis descendu sur les travaux et, en ma présence, l’agence a été insultée par M. Lefaure avec une telle violence que j’ai dû interdire aux inspecteurs toute communication avec l’entrepreneur, et que j’ai donné l’ordre par écrit à M. Lefaure de suspendre les travaux jusqu’à nouvel ordre. J’ai écrit à ce sujet à M. de Noüe et au ministre, mais avant j’ai voulu voir M. Lefaure seul, ne voulant pas qu’un mouvement de colère ou peut-être un dérangement passager fût cause d’une mesure qui ne peut être que funeste pour tout le monde. M. Lefaure persiste, ne reconnaît, ni l’autorité de l’architecte qu’il accuse de céder au caprice, ni l’autorité de l’inspecteur général. Il veut une commission d’enquête. Alors j’ai donné l’ordre provisoire de suspendre.
11 juilletJe suis venu le matin, le chantier était fermé. Barrot m’a dit que les ouvriers avaient repris leurs outils. J’ai été une partie de la journée au Dépôt des marbres. Le soir à 5 h j’ai été chez M. Caristie, que j’ai trouvé et à qui j’ai remis une lettre pour l’informer de ce qui était arrivé la veille.
12 juilletLe chantier est fermé. Barrot m’a dit que M. Lefaure était venu le matin avec quelques personnes qui ont examiné les travaux.
13 juilletRien de nouveau. MM. Miller et Courtépée sont venus au bureau à 4 h jusqu’à 6 h. On ne travaille pas.
10 juilletOn continue. À 3 h Champigneulle d’abord, et les inspecteurs ensuite ont eu avec M. Lefaure des explications très vives, qui ont été suivies par M. Lefaure d’injures et même de menaces, qui ont nécessité ma présence. Je suis descendu sur les travaux et, en ma présence, l’agence a été insultée par M. Lefaure avec une telle violence que j’ai dû interdire aux inspecteurs toute communication avec l’entrepreneur, et que j’ai donné l’ordre par écrit à M. Lefaure de suspendre les travaux jusqu’à nouvel ordre. J’ai écrit à ce sujet à M. de Noüe et au ministre, mais avant j’ai voulu voir M. Lefaure seul, ne voulant pas qu’un mouvement de colère ou peut-être un dérangement passager fût cause d’une mesure qui ne peut être que funeste pour tout le monde. M. Lefaure persiste, ne reconnaît, ni l’autorité de l’architecte qu’il accuse de céder au caprice, ni l’autorité de l’inspecteur général. Il veut une commission d’enquête. Alors j’ai donné l’ordre provisoire de suspendre.
11 juilletJe suis venu le matin, le chantier était fermé. Barrot m’a dit que les ouvriers avaient repris leurs outils. J’ai été une partie de la journée au Dépôt des marbres. Le soir à 5 h j’ai été chez M. Caristie, que j’ai trouvé et à qui j’ai remis une lettre pour l’informer de ce qui était arrivé la veille.
12 juilletLe chantier est fermé. Barrot m’a dit que M. Lefaure était venu le matin avec quelques personnes qui ont examiné les travaux.
13 juilletRien de nouveau. MM. Miller et Courtépée sont venus au bureau à 4 h jusqu’à 6 h. On ne travaille pas.