Bibliothèque virtuelle Henri Labrouste

18 novembreJ’ai vu M. Eck¹ le matin. J’ai reçu la lettre du préfet relative à l’enquête pour la formation de la place du Panthéon². J’ai été à la mairie du XII^e arrondissement³ voir les plans. On continue les démolitions et fouilles dans le grand axe et le rangement des matériaux.
19 novembreDimanche. On a continué les démolitions et les rangements.
20 novembreOn a continué les démolitions et rangements. L’entrepreneur a remis au bureau à 4 h les attachements relatifs aux travaux du mois d’octobre.
21⁴ novembre⁴On a continué comme la veille.
22 novembreOn a continué comme la veille.
23 novembreOn a continué.
24 novembreOn a continué idem.
25 novembreOn a continué.
26 novembreDimanche. On a continué.
27 novembrelaissé blancOn continue. M. Lefaure a remis son mémoire d’octobre.
28 novembreOn a continué et fait les rigoles dans la fouille du grand axe et les conteneurs pour le béton sur la rue Jean-Hubert.
29 novembreOn a commencé à jeter le béton dans les rigoles du grand axe.
30 novembreOn a continué le béton sur le grand axe et commencé le béton entre les conteneurs sur la rue Jean-Hubert.

1. Charles Eck, architecte, commissaire-voyer du XII^e arrondissement.

2. L’enquête devait se conclure quelques mois plus tard par la loi des 2-5 juillet 1844, aux termes de laquelle la Ville obtenait la cession de terrains domaniaux pour y installer des mairies. [...] La cession des terrains domaniaux eut lieu, place du Panthéon, à titre gratuit, mais avec charge d’élever une façade symétrique à celle de l’École de droit. (Des Cilleuls, II, p. 13 et n. 38 p. 401).

3. Ce secteur constituait alors – et restera jusqu’à l’annexion des communes limitrophes de Paris et donc au changement de numérotage intervenu en 1860 – le douzième arrondissement parisien, et plus précisément son quartier Saint-Jacques : la mairie était située au 262 de la rue éponyme.

4. Labrouste avait d’abord tracé « 22 ».