3.
Octobre 1843
1er octobreDimanche. On a continué la maçonnerie comme les jours
précédents. Les terrassiers n’ont pas travaillé parce
qu’ils ne pouvaient plus jeter les terres sur les
berges déjà encombrées ni remblayer parce que la maçonnerie n’était pas assez avancée. On a
posé le poêle dans le bureau.
2 octobreÀ 6 h du matin1 on a reconnu que le feu était dans le plancher du logement du gardien Barrot. On a reconnu que ce feu y était depuis plusieurs jours sous la cheminée qui n’avait point de foyer et dont le plancher n’avait point de chevêtres. Le feu se faisait depuis longtemps sur l’aire qui recouvrait les solives à 5 centimètres des solives qui étaient en braise dans une longueur de 1 mètre. Les ouvriers ont éteint avec de l’eau, on a étayé en dessous et j’ai prescrit ce qui serait à faire en laissant un jour avant de réparer afin de reconnaître si le feu n’existait plus dans les parties cachées. À 2 h M. Prost2 est venu à Montaigu. J’ai écrit à M. Jenvrin pour les réparations à faire sur le bâtiment de la rue Jean-Hubert appartenant à Sainte-Barbe, par suite des démolitions de Montaigu.
3 octobreOn a réparé chez le gardien par suite du feu du plancher. La cheminée a été ramonée et visitée. Rien de nouveau.
4 octobreOn a continué. Rien de nouveau.
5 octobreOn a continué et commencé à poser les sommiers des arcs en fondation.
6 octobreLes couvreurs ont commencé la réparation sur le bâtiment dépendant de Sainte-Barbe. J’ai appris la mort de M. Jenvrin. On a continué.
7 octobreOn a terminé la pose de l’assise portant sommiers des arcs sur une moitié et arasé le moellon de l’autre moitié à cette assise. J’ai demandé par écrit que les travaux des fouilles soient continués le lendemain malgré la paye. On a sonné à 5h ½. Jour de paye.
2 octobreÀ 6 h du matin1 on a reconnu que le feu était dans le plancher du logement du gardien Barrot. On a reconnu que ce feu y était depuis plusieurs jours sous la cheminée qui n’avait point de foyer et dont le plancher n’avait point de chevêtres. Le feu se faisait depuis longtemps sur l’aire qui recouvrait les solives à 5 centimètres des solives qui étaient en braise dans une longueur de 1 mètre. Les ouvriers ont éteint avec de l’eau, on a étayé en dessous et j’ai prescrit ce qui serait à faire en laissant un jour avant de réparer afin de reconnaître si le feu n’existait plus dans les parties cachées. À 2 h M. Prost2 est venu à Montaigu. J’ai écrit à M. Jenvrin pour les réparations à faire sur le bâtiment de la rue Jean-Hubert appartenant à Sainte-Barbe, par suite des démolitions de Montaigu.
3 octobreOn a réparé chez le gardien par suite du feu du plancher. La cheminée a été ramonée et visitée. Rien de nouveau.
4 octobreOn a continué. Rien de nouveau.
5 octobreOn a continué et commencé à poser les sommiers des arcs en fondation.
6 octobreLes couvreurs ont commencé la réparation sur le bâtiment dépendant de Sainte-Barbe. J’ai appris la mort de M. Jenvrin. On a continué.
7 octobreOn a terminé la pose de l’assise portant sommiers des arcs sur une moitié et arasé le moellon de l’autre moitié à cette assise. J’ai demandé par écrit que les travaux des fouilles soient continués le lendemain malgré la paye. On a sonné à 5h ½. Jour de paye.