20 juinOn a continué. Les charpentiers ont repris les étais à
l’angle au couchant. On a posé la 1re pierre du 4e rang sur la
rue
Jean-Hubert. 21 juinOn continue à apporter des pierres dont le lit de dessous
est tendre sur une hauteur de 20 à 25
centimètres. MM. les
inspecteurs les ont refusées. Je les ai
refusées également. 22 juinOn continue à apporter des pierres tendres que je refuse
et j’ai écrit à ce sujet à
l’entrepreneur,
en le prévenant que j’allais demander l’intervention de
l’inspecteur général. 23 juinDimanche. J’ai reçu de M. de Noüe une lettre relative à la
proposition d’acompte faite en faveur de M. Lefaure dans les bureaux. La
veille, j’avais
fait remettre à M. de Noüe une lettre contenant mes
observations. Cette affaire n’a pas de suite. Il a plu
pendant quelques instants le matin, M. Lefaure a renvoyé tous les
ouvriers pour toute la journée. Pendant la journée les
commis de M. Lefaure
ont fait seuls des opérations de toisé sur les travaux
et n’ont pas voulu en expliquer le motif à M. Miller qui a passé la journée au bureau et les avait vus. J’ai fait porter ma
lettre à M. Caristie. 24 juin(Garde à la Mairie) J’ai été aux travaux à 10 h. Les
bardeurs, n’ayant pas d’occupation car le samedi on
n’avait apporté que deux pierres, le dimanche rien et le
lundi une, sont partis sans prévenir je crois
M. Lefaure.
M. Caristie m’a
écrit qu’il viendrait le mardi 25 à midi
et demie.
La lettre m’a été portée au corps de garde par Barrot. M. Lefaure est venu chez moi à
3 h me remettre une lettre en réponse à celle que je lui
ai écrite ; il prétend dans
sa lettre que le lit tendre des pierres durcira.
M. Caristie en
jugera demain. 25 juinM. Lefaure,
depuis que j’ai refusé les pierres qui ont des lits
tendres, s’est
hâté de les poser et ficher malgré ma défense pendant
les journées de lundi et dimanche soir. [...] 20On a continué. Les charpentiers ont repris les étais à
l’angle| au couchant. On a posé la 1re pierre du 4e rang sur la
rue
Jean-Hubert. 21On continue à apporter des pierres dont le lit de dessous
est tendre| sur une hauteur de 20 à 25
centimètres. MM. les
inspecteurs| les ont refusées. Je les ai
refusées également. 22On continue à apporter des pierres tendres que je refuse
et j’ai| écrit à ce sujet à
l’entrepreneur
en le prévenant que j’allais| demander l’intervention de
l’inspecteur général. 23D. J’ai reçu de M. Denoue [sic] une lettre relative à la
proposition d’acompte| faite en faveur de M. Lefaure dans les bureaux. La
veille j’avais
fait| remettre à M. Denoue [sic] une lettre contenant mes
observations.| Cette affaire n’a pas de suite. Il a plu
pendant quelques| instants le matin.
M. Lefaure a renvoyé tous les
ouvriers| pour toute la journée. Pendant la journée les
commis de| M. Lefaure
ont fait seuls des opérations de toisé sur les| travaux
et n’ont pas voulu en expliquer le motif à M. Miller qui| a passé la journé [sic]au bureau et les avait vus. J’ai fait porter| ma
lettre à M. Caristie. 24(Garde à la Mairie) J’ai été aux travaux à 10 h. Les
bardeurs,| n’ayant pas d’occupation car le samedi on
n’avait apporté que| deux pierres, le dimanche rien et le
lundi une, sont partis| sans prévenir je crois
M. Lefaure.
M. Caristie m’a
écrit qu’il| viendrait le mardi 25 à midi
½.
La lettre m’a été portée au corps de garde| par Barrot. M. Lefaure est venu chez moi à
3 h me remettre une| lettre en réponse à celle que je lui
ai écrite. Il prétend dans
sa| lettre que le lit tendre des pierres durcira.
M. Caristie en
jugera demain. 25M. Lefaure
depuis que j’ai refusé les pierres qui ont des| lits
tendres s’est
hâté de les poser et ficher malgré ma| défense pendant
les journées de lundi et dimanche soir. [...]