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Bibliothèque virtuelle Henri Labrouste

[...] à M. Lefaure. Il n’y avait personne à son bureau, j’ai remis ma lettre à M. Ménochet que j’ai trouvé chez le marchand de vin. À 5 h M. Lefaure est venu ; on lui a remis ma lettre à ce que m’a dit son frère1 et l’on a continué à remblayer par-dessus nos matériaux. À 6 h j’ai écrit de nouveau à M. Lefaure, et je lui ai dit que je demanderais son remplacement si cela continuait ; et s’il voulait faire suspendre la terrasse comme il en avait donné l’ordre aux terrassiers et sans me prévenir, pour n’avoir pas la peine de ranger les matériaux et la grande sapine qui le gênait pour les terres. J’ai porté moi-même la lettre à 7 h chez M. Lefaure rue Vavin et je la lui ai remise à lui-même. Le lendemain, on a recommencé le déblai des matériaux par l’autre bout de la grande fosse et les choses se sont faites convenablement. À chaque travée l’ancien massif de la fosse était reconnu par Champigneulle.
11 juinOn a continué comme la veille le déblai des matériaux.
12 juinOn continue.
13 juinOn continue mais on refuse plusieurs pierres défectueuses.
14 juinOn continue comme la veille.
15 juinOn continue. Le chantier n’a pas d’activité.
16 juinDimanche. On continue lentement. Je suis venu le matin ; on me promet plus de terrassiers pour le lendemain.
17 juinOn continue, et l’on reprend dans la journée la fouille sous l’escalier de la bibliothèque. Les terres sont jetées dans la partie de la grande fosse dont on a extrait les matériaux.
18 juinOn continue comme la veille.
19 juinIl a plu ce matin, les terrassiers seuls ont travaillé ; les bardeurs et autres ouvriers de M. Lefaure ont repris à 10 heures. Les charpentiers qui ont trop bu le matin n’ont pu travailler.

1. L’entrepreneur était associé à son frère, dit « Lefaure le jeune » (cf. f. 31 et 31v, 22 et 30 septembre 1844).