20 avrilDimanche. On continue comme les jours précédents. Rien de
nouveau.
21 avril(Garde). Je suis venu aux travaux à 5 heures. M. Lefaure commence à poser la pierre nette sur le petit côté au couchant. M. Georges a fait transporter de la terre sur le mur de face pour se faire un chemin pour introduire les voitures sur le terre-plein occupé par les constructions. On continue à apporter de la carrière de la pierre sur le terrain le long de la rue des Sept-Voies. J’écris à M. Georges pour lui rappeler qu’il ne doit pas faire entrer de voitures sur le terrain compris entre les constructions nouvelles et lui signaler le danger des arrivages des voitures des carrières par la rue des Sept-Voies ; si l’angle de Montaigu était accroché par ces lourdes voitures attelées de 5 chevaux et en descendant, il pourrait arriver un malheur, car le bâtiment de Montaigu est très mauvais et il est habité.
22 avrilJe suis venu aux travaux à 1 heure. M. Georges a envoyé une baraque pour son bureau. Elle a été amenée sur une lourde voiture attelée qui est entrée sur les constructions, a passé sur les murs de refend en moellon malgré ma lettre d’hier. J’ai vu le soir M. Savoyen à qui j’ai remis une nouvelle lettre rappelant celle d’hier et indiquant diverses choses à faire1.
23 avrilLe matin, M. Lefaure jeune est venu chez moi me prévenir que le mur construit au couchant cédait sous le poids de la 1re assise en pierre, parce que, suivant lui, ce mur est fait avec de trop petits moellons. J’ai été aux travaux à 3 heures et j’ai remis une lettre à M. Lefaure pour suspendre la pose des assises en pierre. Je pense que ce mur, construit en effet de petits moellons et dans lequel il entre par conséquent beaucoup de mortier, est trop frais pour porter de suite le poids des pierres. Mais quand le mortier aura acquis plus de dureté et de résistance, on pourra continuer la pose des pierres sans inconvénient.
21 avril(Garde). Je suis venu aux travaux à 5 heures. M. Lefaure commence à poser la pierre nette sur le petit côté au couchant. M. Georges a fait transporter de la terre sur le mur de face pour se faire un chemin pour introduire les voitures sur le terre-plein occupé par les constructions. On continue à apporter de la carrière de la pierre sur le terrain le long de la rue des Sept-Voies. J’écris à M. Georges pour lui rappeler qu’il ne doit pas faire entrer de voitures sur le terrain compris entre les constructions nouvelles et lui signaler le danger des arrivages des voitures des carrières par la rue des Sept-Voies ; si l’angle de Montaigu était accroché par ces lourdes voitures attelées de 5 chevaux et en descendant, il pourrait arriver un malheur, car le bâtiment de Montaigu est très mauvais et il est habité.
22 avrilJe suis venu aux travaux à 1 heure. M. Georges a envoyé une baraque pour son bureau. Elle a été amenée sur une lourde voiture attelée qui est entrée sur les constructions, a passé sur les murs de refend en moellon malgré ma lettre d’hier. J’ai vu le soir M. Savoyen à qui j’ai remis une nouvelle lettre rappelant celle d’hier et indiquant diverses choses à faire1.
23 avrilLe matin, M. Lefaure jeune est venu chez moi me prévenir que le mur construit au couchant cédait sous le poids de la 1re assise en pierre, parce que, suivant lui, ce mur est fait avec de trop petits moellons. J’ai été aux travaux à 3 heures et j’ai remis une lettre à M. Lefaure pour suspendre la pose des assises en pierre. Je pense que ce mur, construit en effet de petits moellons et dans lequel il entre par conséquent beaucoup de mortier, est trop frais pour porter de suite le poids des pierres. Mais quand le mortier aura acquis plus de dureté et de résistance, on pourra continuer la pose des pierres sans inconvénient.