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IV. VERS L'INTERIEUR: VARIATIONS SUR UNE ENTREE |
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15 – Première esquisse de décor Deux études relatives à la huisserie des fenêtres et de la porte de bronze. Novembre 1847. Ce double dessin porte, de la main de Labrouste, mention de sa remise à « M. Roussel, entrepreneur de serrurerie », initialement chargé de l’ensemble des huisseries. Le portique du projet initial a disparu : la porte, en métal ferreux, s’inscrit dans une baie en plein cintre. De dix, les caissons sont réduits à huit. Le décor de rosettes des piédroits est amorcé. La guirlande réapparaît en leitmotiv. Elle est surmontée d’une imposte au décor en claustra. |
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16 – Études pour la travée de l’entrée Élévation du soubassement au niveau de l’entrée avec études de décor. Fin 1847 – début 1848. |
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17 – D’une imposte l’autre … Étude pour la porte en bronze. Été 1849. Labrouste a, à cette date, renoncé au fer au profit du bronze : les 2 300 kilos des vantaux représenteront la somme de 15 000 francs (cf. n° 16). On retrouve, autour des huit caissons, les cabochons circulaires du projet originel. Guirlande et rosette s’affinent. Dans l’imposte s’esquisse la structure vitrée définitive, face au décor en claustra. À gauche apparaît le premier avatar des candélabres des piédroits : entre autres variations, sa partie centrale présente le décor en écailles que Labrouste reprendra pour les candélabres d’éclairage au gaz du grand escalier. |
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18 – Où le décor est définitivement planté Élévation et coupe de la travée d’entrée. 1849. La structuration de la porte de bronze est désormais acquise : les vantaux comportent chacun deux étroits caissons superposés entre lesquels s’intercale un cartouche oblong ; les montants portent une suite de rosaces au sommet de laquelle s’amarre la guirlande du linteau, qui fait écho à celle qui court tout au long du premier niveau de façade et en constitue l’unique ornement ; l’imposte vitrée contribue à l’éclairage du vestibule. |
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19 – La porte étroite Porte de bronze (état très proche du réalisé). Octobre 1849. Ce dessin coté relève sans doute de la série remise à l’entrepreneur le 16 octobre 1849. Achevée en juin 1850, livrée le 1er juillet, la porte a été mise en place entre le 22 et le 28 août de la même année. La photographie voisine met en évidence les quelques reprises de décor opérées avant l’installation définitive. À l’instar de celle qui lui fait face au transept nord du Panthéon, la porte de bronze a été coulée par le fondeur Simonet dont le fils deviendra par ailleurs élève de Labrouste. La serrurerie est restée à la charge de Roussel (cf. n° 15). |
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20 – Un chambranle en forme d’emblème Candélabre d’entrée. 1850 ? Les deux candélabres en bas-relief qui flanquent la porte de bronze constituent peut-être une allusion aux séances du soir instaurées à la bibliothèque en janvier 1838 à l’initiative du ministre de l’Instruction publique Salvandy ; à moins qu’ils n’évoquent la lumière du Savoir. Ils offrent ici un aspect presque définitif : manquent les fleurettes couronnant les légers rinceaux latéraux, ainsi que l’inscription « Liberté, Égalité, Fraternité » dont les bandeaux sont réservés sur le fût de la colonne ; la devise de la République a été rajoutée par la suite, en même temps que la date 1848 au sommet de l’entrée. Les candélabres ont été sculptés en septembre 1850, clôturant le programme décoratif de la façade. |
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